Le Blog de PERFIDE, le pongiste réunionnais

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Parfum de scandale à la Ligue ?

Canada dry

Que s’est-il passé à la fin de la première phase pour qu’une sanction pour forfait général ne soit pas prise contre l’équipe Une d’un club dont plusieurs des membres constituent l’ossature de la Ligue ? Cette équipe a-t-elle réellement été forfait deux matchs d’affilée au cours des deux dernières rencontres de la Régionale Élite du championnat par équipes de la Ligue de la Réunion ?

 

En tout cas le dernier match que cette équipe devait jouer n’a pas été joué, du moins aucun résultat de cette rencontre n’est saisi dans SPID ou consultable sous FFTT, aucun point n’a été officiellement attribué lors de cette rencontre, mais l’équipe qui devait être reçue par ce club a malgré tout obtenu les trois points de la victoire dans son classement final. 

Points obtenus par l’équipe 1 du Tampon

Cressonnière 1 vs Tampon 1 = 8-2 = 1 point

Tampon 1 vs SPORTT 1 = 1-8 = 1 point / Total = 2 points

Aiglons 1 vs Tampon 1 = 8-2 = 1 point / Total = 3 points

Tampon 1 vs Possession 1 = 8-4 = 3 points / Total 6 points

La Montagne 1 vs Tampon 1 = 0-0 = 0 point / Total 6 points

 

Hors le classement de la poule donne 9 points pour Tampon 1. On en déduit donc que Tampon 1 a obtenu les 3 points de la victoire dans ce dernier match où aucun point officiel n’a pourtant été officiellement attribué. On en déduit donc que cette dernière rencontre s’est bien soldée par un forfait. Un deuxième forfait d’affilée pour une même équipe en théorie.

 

On a donc un forfait qui a le goût du forfait général, l’odeur du forfait général, mais qui n’est pas un forfait général. Comme le Canada Dry !

 

Au fait, Perfide, quelles sont les conséquences d’un forfait général?

Que disent donc les règlements sportifs de notre Ligue, édictés par la Commission sportive de notre chère Ligue, sur le forfait général ? 

II.118.3 - Forfait général

 

Une équipe d’une association est forfait général soit de son plein gré, soit à la suite de deux forfaits simples consécutifs ou non au cours de la saison.

II.709.3 - Forfait général

 

Lorsqu’une équipe d’une association est déclarée forfait général dans une division, elle est mise hors compétition pour la saison en cours et recommence la compétition deux divisions en dessous au début de la saison suivante. Aucune équipe de numéro supérieur à l’équipe ayant forfait général ne peut accéder à la division considérée avant deux saisons.

 

Le forfait général d’une équipe d’une association entraîne la confiscation de la caution, la mise hors compétition pour la phase en cours de toutes les autres équipes d’un numéro supérieur à l’équipe ayant fait forfait général, uniquement dans leur championnat respectif (masculin ou féminin) et la descente de chacune de ces équipes dans la division inférieure à la fin de la phase considérée. Lorsqu’une équipe est mise hors compétition, tous ses résultats sont automatiquement annulés ainsi que les points résultats acquis contre cette équipe par ses adversaires.

 

https://lrtt.re/wp-content/uploads/2022/09/REGLEMENTS_SPORTIFS_2022_2023_V3.pdf

 

Si on suit ces règles, l’équipe ayant fait forfait général étant l’équipe 1 de ce club, l’ensemble des autres équipes de ce club auraient dû être mises hors compétition et les points acquis par ces équipes ou leurs adversaires être annulés et les résultats de chaque division où ces équipes jouaient être recalculés. L’équipe 1 de ce club ne devrait pas pouvoir jouer lors de cette deuxième phase de cette saison, et elle devrait reprendre deux divisions en dessous de la division Régionale Étoile lors de la première phase de la prochaine saison !

 

C’est justement à cause de la violence de ces règles que les clubs font en sorte d’éviter un forfait général et s’assurent que le forfait général ne concerne que leurs dernières équipes, et jamais leur équipe numéro 1!

 

Quelles sont donc les victimes potentielles de ce crime ?

Ces règles n’ont cependant pas apparemment été appliquées. Cette équipe 1 qui a fait forfait général à été autorisée à se réinscrire en Régionale 1,  pour la deuxième phase, conformément à sa place de dernier de la division Régionale Étoile. Et il n’y a eu aucune mise hors compétition d’aucune de ses équipes.

 
Il n’existe pourtant dans ces articles aucune possibilité de moduler ces sanctions comme dans le cas d’un forfait simple. D’autres équipes de ce club sont inscrites en Régionale 5 alors qu’elles auraient dû descendre en Régionale 6 conformément aux textes en vigueur.

 
Quel club aurait profité de l’application de ces règles du forfait général pour cette équipe ? C’est l’équipe 1 de Bras Panon, deuxième de la Régionale 2, qui aurait dû accéder à la Régionale 1 à la place de cette équipe pour cette deuxième phase.

 

Et c’est l’équipe 5 des Aiglons qui aurait dû accéder à la Régionale 2 pour combler le vide créé par l’absence de cette équipe pour cette phase. Et l’équipe 6 des Aiglons qui aurait dû rejoindre la Régionale 3. Conséquence à terme de ce forfait général, deux équipes de Régionale 2 seraient néanmoins obligées de redescendre en juin prochain du fait de la réintégration de cette équipe 1 dans cette division la saison prochaine. Et ainsi de suite en Régionale 3 et 4. 

 

Il me semble invraisemblable que les conséquences de ces deux forfaits n’aient pas été officiellement sanctionnées ni mentionnées et que la Ligue fasse comme si rien ne s’était passé ! Mais je dois me tromper … chaque responsable de club et chaque membre du conseil a dû en être informé.

 

Quelles conséquences potentielles ?

Toute équipe battue en Régionale 1 par cette équipe au cours de cette seconde phase pourrait selon les règlements en vigueur contester sa défaite contre une équipe qui n’aurait pas dû être autorisée à jouer au cours de cette seconde phase, avec toutes les conséquences qui en découleront. 

 

L’absence de commission sportive, présentée comme en sommeil, suffit-elle à exonérer la Ligue du respect de ses propres règlements et des règlements de la FFTT ? Cette même commission sportive (pourtant en sommeil) et cette même Ligue n’a pourtant pas hésité à sanctionner le club de Petite Île pour une histoire de licence en première phase. Sanction qui aurait dû être d’ailleurs annulée avec la mise hors compétition des équipes de ce club. Sommeil paradoxal… 

 

Que de problèmes à gérer pour la nouvelle Commission sportive qui reprend le flambeau du respect des règlements dans notre Ligue !

 

Sanction ou non-sanction
Arbitraire ou non-arbitraire

Après, tout ceci n’est peut-être qu’élucubrations d’un petit blog perfide. Nous ne sommes peut-être pas si nombreux dans notre Ligue, avec à peine une dizaine de clubs, pour appliquer de telles règles.
 
Mais à ce moment-là, il faut supprimer ces règles si elles sont excessives. On ne peut pas se permettre d’appliquer des règles de manière arbitraire, et de ne pas les appliquer tout aussi arbitrairement en fonction des circonstances ou des clubs concernés.

 
J’imagine néanmoins à la fin de ce billet votre impatience. De quelle équipe et de quel club je parle donc me direz-vous, sachant évidemment que ce blog n’est que satire ? Inscrivez votre réponse ci-dessous ou par SMS.

 

1. Le PSG

2. Marseille

3. Votre choix

 
 
PERFIDEMENT VÔTRE

  

 

Nota bene : Pour ceux qui l'ignorerait, ceci est un blog satirique. Tous les personnages sont évidemment inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnages, des associations ou des faits existants approchants ou ayant existé ne saurait être que pure coïncidence fortuite ! Pire qu’un hasard, pire qu’un cygne noir, un événement invraisemblable qui n’est sensé se produire qu’une fois par millénaire.


02/02/2025
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Suite - Quoi de neuf en 2025 - Le championnat par équipes

Suite de mes vœux pour 2025 à mes fidèles lecteurs. Suite des nouvelles sur notre petit monde caché du tennis de table réunionnais (au centre non pas de la Terre, genre Jurassik Park, mais de l’Océan Indien)…

 

Le championnat par équipes

 

La première phase de la saison 2024-2025 vient donc de se terminer en décembre 2024. On note la victoire en Régionale Elite du SPORTT, qui l’emporte donc sur l’équipe 1 du club de la Cressonnière malgré une rencontre qui s’était soldé sur le score de 7 à 7. 

 
Les autres divisions du championnat par équipes enregistrent les victoires à la fin de la première phase en Régionale 1 de la Cressonnière, en Régionale 2 du Tampon, en Régionale 3 du CDTT, en Régionale 4 du SPORTT et en régionale 5 de Petite Ile. 
 

Vous trouverez ci-après la liste des résultats de la première phase 2024-2025 validés par la Ligue :

 

  • Régionale Elite : SPORTT 1, CRE 1, AOR 1, TTT 1, CPP 1, LMTT 1
  • Régionale 1 : CRE 2, AOR 2, SPORTT 2, AOR 3, SPORTT 3, TTSP 1
  • Régionale 2 : TTT 2, APP 1, SPORTT 4, AOR 4, TTT 3, SMTT 1
  • Régionale 3 : CDTT 1, AOR 5, SPORTT 5, TTSP 2, ASSTELLA 1, LMTT 2
  • Régionale 4 : SPORTT 6, AOR 6, CPP 2, TTT 4, TTSP 3, SPORTT 7
  • Régionale 5 : PICP 1, LMTT 3, CRE 4, SPORTT 8, AOR 7, SMTT 3, LMTT 4, CRE 3, SMTT 2, TTT 5

 

Que déduire de cette première phase ?

Il faut d’abord se féliciter du retour de l’emblématique club de la Petite-Ile (PICP) et de sa magnifique victoire en régionale 5 pour cette première phase. Et pourtant, Petite Ile a écopé d’une pénalité lors de son premier match, pour une raison que j’ignore, et pour laquelle il n’y a guère eu de communication (à ma connaissance) de la part de la Ligue ou de la Commission sportive précédente. Potentiellement la raison pourrait être l’inscription d’un joueur avec un mauvais numéro de licence, suite à un transfert qui a mis trop de temps à être validé, ou non demandé dans les temps. Ou bien est-ce pour une autre raison ? Malgré cela, grâce à l’octroi malgré tout d’un point pour ce match, Petite Ile remporte tout de même la Régionale 5 et jouera la saison prochaine en Régionale 4.

 

Imbattables à la table, les joueurs de ce club ne pouvaient être battus que sur le tapis vert. Heureusement, sans que je puisse savoir ce qui s’est joué autour de ces décisions (pénalité mais octroi d’un point), l’esprit sportif l’a emporté. 

 

Ce club aligne tout de même plusieurs excellents joueurs et joueuses, et tout particulièrement une joueuse numérotée n°274 française, Colyne Folio, qui est revenue dans l’île et participe à la renaissance de ce club mythique de Petite-Ile qui l’avait formé ainsi que plusieurs des autres meilleures joueuses féminines de la précédente nouvelle génération du département. On trouve aussi aux côtés de Colyne Folio plusieurs des meilleurs jeunes joueurs de l’île, comme Thomas Hoarau, Thomas Payet et Emmanuel Clain. Sans oublier Gaétan Rodriguez …

 

Ce club de Petite Ile n’aura pas véritablement d’adversaires à sa mesure avant d’atteindre la Régionale  Une ou la Régionale Elite. Je vois mal un club capable de battre cette équipe en Régionale 2, 3 ou 4. Mais il leur faudra attendre encore trois phases pour pouvoir jouer la montée en Régionale Elite, c’est-à-dire pas avant août-septembre 2026. La présence de Colyne Folio dans les compétitions du département va peut-être redonner un coup de fraîcheur à l’élite féminine et contester la domination des très jeunes féminines formées au club de la Possession (CPP). En attendant le retour de l’ensemble de la Dream Team féminine de Petite Ile.

 

Il nous faudra donc encore attendre deux ans avant de pouvoir assister aux confrontations que nous attendons tous entre ce club de Petite Île et les ogres de la Cressonnière et du SPORTT. Deux années avant d’assister au retour des confrontations mythiques des années 2000-2010 où le club de Petite Île jouait les premiers rôles. 

 
Bizarreries ?

Des choses bizarres se sont néanmoins passées lors de cette première phase du par-équipes. D’autres questions sont soulevées par les résultats de cette première phase. Il n’y a notamment aucune trace de ce match de barrage qui aurait dû voir s’affronter cette équipe de Petite Ile avec l’équipe 3 de la Montagne qui avait remporté l’autre poule de la Régionale 5. On aurait dû avoir un match, et pourtant, ce match de qualification pour la montée en R4 ne semble pas avoir eu lieu. Pas de trace dans les applications. Pas de trace dans les matchs des joueurs … Bizarre ?

 

Autre bizarrerie de la précédente phase du championnat par équipes, le match non joué dans la poule Régionale Elite entre les équipes de La Montagne et du Tampon, alors que ce match aurait dû se jouer le 23 novembre 2024 ou quelques semaines plus tard. Pas de trace de ce match dans l’appli FFTT, pas de score, et pas de sanction. Pourtant, si ce match n’a pas eu lieu, il doit bien y avoir une raison ? Non ?

 

Un forfait quelconque d’une des deux équipes, sachant qu’un forfait lors de la dernière journée d’un championnat par équipes a probablement plus d’impact qu’un simple forfait ? Sachant par ailleurs que l’équipe de la Montagne avait déjà été forfait au tour précédent, le 9 novembre 2024, et que cette équipe ne pouvait pas se permettre un nouveau forfait dans la même phase, sauf à descendre de deux divisions.

 

Vœu pieux pour le futur

On ne saura probablement jamais rien de ce qui s’est passé lors de cette première phase. Ce serait bien que pour le futur, il y a une communication officielle de la Commission sportive sur les décisions sportives qu’elle prend, sur les évènements sportifs qui interviennent dans les classements des compétitions, afin que la transparence joue et que tout un chacun puisse comprendre ce qui se passe et comprenne les raisons sportives des décisions prises. Sinon, il est à craindre que les clubs ou les joueurs victimes ne se croient victimes de décisions arbitraires, de sanctions inéquitables.

 

Par exemple, lorsque deux équipes terminent à égalité de points dans une division, il serait bon qu’une communication officielle de la commission sportive vienne expliquer les raisons de la victoire de telle équipe sur telle équipe. 

 

C’est arrivé au moins trois fois lors des classements de cette première phase, en Régionale Elite entre SPORTT1 et Cressonnière 1, en Régionale 3 entre CDTT1 et les Aiglons 5, et entre Petite Ile 1 et Cressonnière 4. Une explication détaillée des calculs pour départager ces six équipes serait probablement utile pour que tout le monde comprenne mieux nos règles. Cela aiderait à la démocratisation de nos principales règles, avec une communication autour des règles qui seraient appliquées.

  
Les divisions du par-équipes pour la deuxième phase 2025

En cette fin de mois de janvier 2025, le championnat par équipes recommencent donc, avec une nouvelle inflation du nombre des divisions, signe de la bonne santé du nombre de licenciés et de nos clubs. En effet, le nombre de divisions de notre championnat par équipes atteint désormais le nombre de sept divisions, avec la création d’une Régionale 6.

 

Régionale Élite : 

1. SPORTT 1 - 2. CRESSONNIERE 1 - 3. AIGLONS 1

4. AIGLONS 2 - 5. CRESSONNIERE 2 - 6. TAMPON T. T. 1

 

Avec la montée de deux équipes venant de la Régionale 1 de la première phase, suite à la descente de deux équipes. Qui pourra battre le club du SPORTT ? Sera-ce la Cressonnière ? Ou bien les Aiglons vont-ils à nouveau réussir un hold-up sur le titre ? A moins que la surprise ne vienne du Tampon ?


Régionale 1

1. LMTT 1 - 2. C.P. POSSESSION 1 - 3. SPORTT 2

4. SPORTT 3 - 5 . AIGLONS 3 - 6. TAMPON T. T. 2

 

Laquelle de ces diverses équipes saura l’emporter pour remporter le titre en juin 2025 et monter la saison prochaine en Élite ?

 

Régionale 2

1. T.T. ST PIERRE 1 - 2. AP PANONNAIS 1 - 3 . SPORTT 4

4. AIGLONS 4 - 5. TAMPON T. T. 3 - 6. C.D.T.T. 1

 

Là aussi, qui sera capable de battre l’équipe 1 de Saint-Pierre, qui jouait la phase précédente dans la division précédente ?

 

Régionale 3

1. STE MARIE T.T. 1 - 2. AIGLONS 5 - 3. SPORTT 5

4. SPORTT 6 - 5. T.T. ST PIERRE 2 - 6. ASTTELLA 1

 

Qui, de Sainte-Marie ou des Aiglons, l’emportera ? À moins que le danger ne vienne des équipes de SPORTT en embuscade ?

 

Régionale 4

1. LMTT 2 - 2. AIGLONS 6 - 3. C.P. POSSESSION 2

4. TAMPON T. T. 4 - 5. T.T. ST PIERRE 3 - 6. PETITE ILE C.P. 1

 

Dans cette division, la question est de savoir qui pourrait être capable de battre l’équipe de Petite Île … à la table j’entends. J’espère que la Commission sportive sera vigilante et un peu plus tolérante que la précédente pour un jeune club qui découvre les affres administratives. 

Lorsqu’on affronte en Régionale 4 une équipe ayant le niveau pour jouer et pour se maintenir en Regionale Étoile, on peut penser que ce n’est pas de chance pour les équipes concurrentes. Ne soyez pas jaloux, la saison prochaine, il en ira de même en Régionale 3 puis en Régionale 2. Dans ces divisions là, qui sera capable d’accrocher cette équipe de Petite Île ?

 
Régionale 5

1. SPORTT 7 - 2. LMTT 3 - 3. CRESSONNIERE 3

5. STE MARIE T.T. 2 - 6. CRESSONNIERE 4 - 7. LMTT 4 - 8. SPORTT 8

 

Là, cela devient plus compliqué ! Qui de SPORTT, LMTT ou La Cressonnière l’emportera ?

 

Régionale 6

1. STE MARIE T.T. 3 - 2. TAMPON T. T. 5 - 3. PETITE ILE C.P. 2 - 4 . AP PANONNAIS 2

5. C.P. POSSESSION 3 - 6. T.T. ST PIERRE 4 - 8 . STE MARIE T.T. 4

 

En clair, ce sont plein de beaux matchs et de belles parties qui nous attendent encore dans les gymnases réunionnais. En y attendant enfin l’installation de la climatisation ?

 

Perfidement, je m’interroge néanmoins sur le sens de cette inflation du nombre de divisions. Sept divisions, cela implique désormais qu’une équipe nouvellement formée, comme celle du Club de Petite Île à la phase précédente, devrait attendre au minimum trois ans et demi pour rejoindre l’élite de notre championnat. N’est-ce pas trop ? Ne serait-il pas préférable de prévoir moitié moins de divisions avec dans chacune deux poules ?

 
Le débat ne se tiendra pas ici. Il faudra être élu au conseil de Ligue pour pouvoir l’évoquer. Un plus faible nombre de divisions (quatre au lieu de sept) entraînera une plus faible mobilité des équipes entre ces divisions. Il sera plus difficile d’évoluer d’une division à l’autre. Les équipes resteront plus longtemps dans chaque division, en changeant au mieux parfois de poules. Inversement, des clubs mettront moins de temps pour retrouver l’élite s’ils en ont les moyens. Et cela allongera le championnat avec l’organisation d’une journée de montée, ou de départage, entre les vainqueurs de chaque poule d’une même division. À débattre. Vos avis ?

  

 

Signé PERFIDE

  

 

Nota bene : Pour ceux qui l'ignorerait, ceci est un blog satirique. Tous les personnages sont évidemment inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnages, des associations ou des faits existants approchants ou ayant existé ne saurait être que pure coïncidence fortuite ! Pire qu’un hasard, pire qu’un cygne noir, un événement invraisemblable qui n’est sensé se produire qu’une fois par millénaire.


30/01/2025
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Quoi de nouveau en 2025

En premier lieu, je vous souhaite à tous mes meilleurs vœux pour 2025 ! Que 2025 soit une année riche en perfidies, en tricheries, en moukatages et aussi en bonne humeur. Et en beaux jeux bien évidemment …


Y a-t-il du nouveau dans le monde du tennis de table réunionnais en ce début d’année ? Cet article dira donc quelques mots sur les dernières nouvelles de notre petit monde caché du tennis de table (au centre non pas de la Terre, mais de l’Océan Indien).

 

Changement à la commission sportive LRTT

On peut déjà se féliciter bruyamment des changements survenus à la commission sportive de notre Ligue réunionnaise avec le départ de son président, et l’arrivée pour le remplacer d’une nouvelle équipe sous la présidence de M. Yannick Sigismeau. Cette nouvelle équipe est particulièrement étoffée avec MM. Laurent DAMOUR du SPORTT, Lionel DION et Kim METE du TTSP, Mickaël HA SUM des AOR et Mme Lyne-May CHELLIER du TTT.
 
Une commission équilibrée et renforcée où le travail ne manquera pas. On ne peut que se réjouir de cet équilibre où on trouve des représentants de nombreux clubs du département. Et on peut compter sur Yannick pour fédérer et organiser cette équipe autour de lui. D’ailleurs, d’après le dernier compte-rendu du dernier conseil de ligue, il semblait que la précédente commission sportive était en sommeil au cours de la phase une ! Sommeil paradoxal ? 

 

Le PING en réalité virtuelle

Peut-on dire quelques mots sur le tennis de table en réalité virtuelle, que l’on dénomme Ping-VR ? Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, il existe un championnat de France du Ping-VR et c’était déjà les troisièmes championnats de France qui se déroulaient en fin d’année dernière à Tours, le 21 décembre 2024. C’est la tête de série n°1 du tournoi, M. Karl Vast, dit «Seldon36», qui a remporté le titre de champion de France 2024 de PING-VR. Il y a vaincu en finale Sébastien Colin alias «Elessar».

 

Seize joueurs en tout et pour tout y étaient qualifiés.

https://www.4stours.fr/wp-content/uploads/2024/11/Liste-des-qualifi%C3%A9s-France-Ping-VR-Tours.pdf

 

Parmi ces seize joueurs qui ont disputé les championnats de France, on trouve tout de même un joueur novice en tennis de table. Si certains sont numérotés en France et ont des classements entre 1400 et 1600 points, on trouve quand même M. Flavien Bach, alias «LeFla», âgé de plus de 40 ans, avec un classement de 500 points FFTT, licence 7891498, d’un club virtuel des Yvelines.

 
Inversement, on peut aussi noter que sur ces seize joueurs qualifiés en PING-VR, quinze sont des pongistes d’un relativement très bon niveau français, signifiant ainsi que tennis de table réel et tennis de table virtuel ne sont peut-être pas si différents !

 

L’année 2024 aura aussi vu l’organisation des premiers championnats du monde de PING-VR, et ceux-ci se déroulaient pour leur part en Suède, à Helsingborg, les 28 et 29 novembre 2024. Et c’est un français, Antonin Landreau, dit Anto («11FR_Anto»), qui est devenu le premier champion du monde de Ping VR. Il n’y avait d’ailleurs que huit joueurs qui participaient à ces championnats du monde. Un autre français disputait également ces championnats du monde, en la personne de Nathan Denéchère, licencié chez les Loups d’Angers, éliminé en demi-finale. 

 

Antonin Landreau est ainsi une star du Ping virtuel, numéro 1 mondial en PING-VR, champion de France lors des éditions précédentes et désormais champion du monde de PING-VR !
 
Dans le monde réel, IRL – In The Real Life – comme les joueurs en ligne aiment dire, Antonin Landreau joue dans le club de La Romagne et il est classé n°468 français (contre n°1 mondial en PING-VR). Nathan Denéchère pour sa part est également un joueur numéroté en France (n°798 IRL). Enfin, pour sa part, Karl Vast, IRL, joue au CTT Deols, est âgé de plus de cinquante ans, et dispose d’un classement de 1629 points FFTT. Les autres joueurs au championnat de France de PING-VR avaient des classements officiels FFTT proche de ce dernier, s’échelonnant de 1.400 points FFTT à 1.800 ou 1.900 points FFTT (à l’exception évidemment de Flavien Bach, classé 500 points FFTT licencié dans un club virtuel). 

 
Pas vu de trace d’ailleurs dans le PING-VR de nos deux champions tricolores, les frères Lebrun, qui n’émergent pas pour l’instant dans le monde du tennis de table virtuel. 

 

Dernière chose : un record de licenciés à la Réunion

Il y a désormais 768 licenciés et licenciées dans la ligue de tennis de table de la Réunion en fin d’année 2024, soit une hausse de 27% par rapport à 2023 où la Ligue décomptait seulement 566 adhérents ou adhérentes. C’est évidemment l’un des effets de la ‘Lebrun-mania’ qui a ramené des centaines de gamins, ou des joueurs plus vieux, dans les clubs de tennis de table de l’île comme dans la France entière. Je ne suis pas certain que nous ayons des statistiques très anciennes et remontant très loin dans le passé pour suivre le nombre d’adhérents de notre sport dans le département, mais ce nombre de 768 licenciés doit probablement représenter un record historique pour notre discipline olympique.

 

Combien en restera-t-il l’année prochaine ? Et l’on trouve aussi toujours une proportion aussi faible de féminines dans notre sport, à la grande consternation de nos dirigeants. 
 

Conclusion rapide :

 

D’aucuns me demanderont peut-être s’il a été organisé un championnat du PING-VR à la Réunion ces dernières années. Ou bien quel est le nom du champion de PING-VR de la Réunion ? Question piège pour laquelle je n’ai évidemment pas de réponse. Mais pour ma défense, ou bien au contraire pour ma mise en accusation, j’ignore tout autant le nom du champion de la Réunion 2024 de tennis de table. Peut-être manque-t-il un peu de communication de la part de la Ligue, ou d’une présentation des grandes informations sur la Ligue … Mais à l’heure de la mise en exergue de la diversité, on peut penser que le nom du champion perd de son importance. C’est un débat qu’il nous faudra prochainement avoir sur ce blog. Élitisme ou diversité : ces deux notions sont-elles conciliables ?

 

Je reviendrais prochainement vous parler de la précédente phase du championnat par équipes et des enseignements à en retirer.

  

 

Signé PERFIDE

  

 

Nota bene : Pour ceux qui l'ignorerait, ceci est un blog satirique. Tous les personnages sont évidemment inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnages, des associations ou des faits existants approchants ou ayant existé ne saurait être que pure coïncidence fortuite ! Pire qu’un hasard, pire qu’un cygne noir, un événement invraisemblable qui n’est sensé se produire qu’une fois par millénaire.


29/01/2025
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Retour - Une note de l’Insee intéressante

Cela fait bien longtemps me direz-vous que je n’ai rien écrit sur le petit monde du tennis de table réunionnais. Après ces longs mois de silence, je me permets donc de sortir de ma retraite anticipée pour réagir à un sujet d’actualité.

 

L’Insee vient de publier il y a tout juste une semaine une étude sur les licences sportives dans notre département. 

 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/8070714#onglet-2

 
Cette publication donne un éclairage général intéressant sur notre pratique sportive : 

 

« En 2020, à La Réunion, seulement 50 % des 15 ans ou plus déclarent pratiquer une activité physique ou sportive régulière, c’est-à-dire au moins une séance par semaine en moyenne. Cette part est nettement moindre qu’au niveau national (65 %). L’île se place ainsi en dernière position des régions de France quant à la pratique sportive régulière de ses habitants.

 

De fait, le nombre de licenciés dans les clubs sportifs est aussi nettement moins élevé : 114 licences pour 1 000 habitants en 2022 contre 157 au niveau national. Comme ailleurs en France, le football et le tennis sont les sports les plus prisés. En troisième place vient le handball, mieux positionné à La Réunion qu’ailleurs en France.


Entre 2017 et 2022, le nombre de licences sportives diminue plus fortement à La Réunion qu’au niveau national. Comme ailleurs, les femmes détiennent seulement un tiers des licences et plus de la moitié sont délivrées à des sportifs de moins de 20 ans. »


On peut aussi y trouver un certain nombre d’autres enseignements :

 

« La Réunion est la dernière région française en termes de pratique sportive régulière de sa population.


À La Réunion, comme dans l’Hexagone, les activités physiques les plus pratiquées, qu’elles soient régulières ou occasionnelles sont la marche, la course à pied et l’athlétisme (hors balade).

 

La plupart des activités physiques ou sportives peuvent se pratiquer de manière autonome en dehors de toute structure. Toutefois, certains sports s’organisent autour de clubs et de fédérations qui délivrent des licences sportives, nécessaires pour participer à des compétitions officielles. En 2022, 99 110 licences annuelles sportives ont été délivrées par 1 200 clubs de l’île. Là également, La Réunion figure parmi les régions les moins sportives avec 114 licences pour 1 000 habitants contre 157 en France. »

 

Et le tennis de table dans tout cela, me demanderez-vous ?

 

Sauvons-nous la situation ? Mais vous connaissez déjà la réponse à cette question, vous répondrais-je. À force de se croiser systématiquement  dans toutes les compétitions, une petite poignée au maximum tout au plus, on sait tous qu’il y a au mieux 300 à 400 licences (en comptant large) dans notre sport, dont une majorité se trouve d’ailleurs au SPORTT faudrait-il dire.
 

« 1. Comme ailleurs, le football est le sport le plus prisé. En 2022, 20 180 licences ont été délivrées par cette fédération à La Réunion, soit une licence sur cinq.

 

2. Avec deux fois moins de licences (10 140), le tennis est le deuxième sport comptant le plus grand nombre de licenciés sur l’île, comme en moyenne au niveau national.

 

3. À la 3e marche du podium à La Réunion, se trouve le handball avec 6 120 licences, sport un peu plus souvent pratiqué à La Réunion puisqu’il se situe au 6e rang national.


4. Ensuite, avec 5 970 licences, la natation est le 4e sport le plus prisé de l’île avec une part de licences pour 1 000 habitants deux fois supérieure à celle de l’Hexagone.

 

5. Il en est de même pour l’athlétisme (5e sport le plus prisé de l’île et 10e dans l’Hexagone).

6. À la sixième place, on trouve l’équitation.

 

7. Particularité de l’île, la fédération de karaté et disciplines associées apparaît dans le top 10 régional, en 7e position, alors qu’elle n’est qu’au 16e rang au niveau national.

 

Par ailleurs, les arts martiaux comme le kick boxing, le muay thaï et les disciplines associées sont également plus pratiquées dans la région. En 2022, 1 740 licences ont été délivrées par cette fédération qui se hisse ainsi au 15e rang des fédérations réunionnaises (contre la 33e place au niveau national).


La Réunion se positionne aussi très bien par rapport au niveau national pour les fédérations de squash, de canoë- kayak, de sport automobile, d’haltérophilie, de lutte et de danse.

 

À l’inverse, elle se classe moins bien par rapport aux autres régions pour les fédérations de tir, de tennis de table, d’équitation, de badminton ou de judo. »

 

Au fond, il s’agit d’une étude de l’Insee particulièrement intéressante sur les pratiques sportives des réunionnais, sur nos propres pratiques sportives. Ça nous change des sempiternelles publications de l’Insee autour de l’inflation et de la démographie. Mais pas de pistes évoquées par cet institut économique sur les moyens de relancer la pratique sportive et la licenciation des sportifs. 

Mais au fond, même nos dirigeants qui se battent pour garder le pouvoir n’ont pas la réponse. Ils ou elles se font élire avec de grandes idées pour accroître la licenciation et la féminisation de notre sport mais rien ne change vraiment, sauf si je me trompe.

 

De toute façon, moi non plus, je n’ai pas de réponse. Vous non plus, vous n’avez pas plus la réponse. Et pourtant, je ne connais pas de sport plus sympathique, de sport plus agréable, que le tennis de table. Je ne connais pas de meilleures manières de passer 3 ou 6 heures d’activité sportive intense autrement que dans un entraînement ou une compétition de tennis de table. Mais bizarrement, même inciter nos propres proches ou nos enfants à y venir n’est pas facile. Mais avec un peu de chance, ils y reviendront plus tard, lorsqu’ils seront eux-mêmes jeunes parents, lorsqu’ils auront de jeunes enfants.

 

Cette publication de l’Insee tombe bien, me direz-vous, puisque dans quelques mois se dérouleront de nouvelles élections du Conseil de Ligue, et donc l’élection ou la réélection potentielle d’une nouvelle présidente ou d’un nouveau président de Ligue. La présidente actuelle et son équipe s’accrocheront-ils au pouvoir ? Se poseront-ils la question de savoir s’ils ont encore des choses à apporter à notre sport, à notre Ligue ? Ou laisseront-ils la place à une nouvelle équipe, neuve, avec de nouvelles idées ?

 

Nous en connaissons déjà la réponse, n’est-ce pas? De toute façon, cette élection se déroule toujours à guichets fermés, inaccessible aux communs des mortels que nous sommes. Et cela vaut peut-être mieux. Et pourtant, même Macron le démocrate n’est pas autorisé constitutionnellement à se présenter pour un troisième mandat présidentiel consécutif !

 

L’occasion de saluer le grand courage de mon ami Sébastien après sa vigoureuse défense de son ami Nelson en réponse à un mail de la Ligue datant de mai 2023, il y a bientôt un an. Ce courrier contient d’ailleurs un passage assez amusant sur le FaceBook de la Ligue et sur les conditions que celle-ci voudrait mettre au fonctionnement d’un réseau social.

 

La fidélité en amitié est selon moi un élément extrêmement important, et rare, et Nelson fait partie de ses personnes qui arrivent à fédérer de tels sentiments chez les gens qui l’entourent, chez les nombreuses personnes qui l’entourent. Quant à Sébastien, comment oublier nos nombreuses partis endiablés il y a désormais une ou deux décennies.

 

Bon, me direz-vous, Nelson rassemble aussi contre lui de très fortes inimitiés, comme la vendetta menée contre lui par la Ligue actuelle nous le rappelle constamment. Au fond, il n’y a que les grands personnages qui soient capables de susciter de si fortes inimitiés. On dit bien qu’on reconnaît la valeur d’un homme au nombre et à la puissance de ses ennemis.

 
Accessoirement, on vit aussi très bien sans puissants ennemis. En étant aussi petit, aussi insignifiant qu’une affreuse bactérie, qu’un misérable cloporte.
 
 
Perfidement vôtre
.

 

 

Nota bene : Pour ceux qui l'ignorerait, ceci est un blog satirique. Tous les personnages sont évidemment inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnages, des associations ou des faits existants approchants ou ayant existé ne saurait être que pure coïncidence fortuite ! Pire qu’un hasard, pire qu’un cygne noir, un événement invraisemblable qui n’est sensé se produire qu’une fois par millénaire.


22/04/2024
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Quel bilan des Jeux des Iles 2023

Pour une fois, j’essaierai de ne pas être perfide dans cet article. Je cherche juste à synthétiser les résultats de ces Jeux des Iles (JIOI) 2023 qui se sont déroulés à Madagascar. N’y étant pas présent, d’autres personnes seront évidemment bien mieux placés que moi pour en faire un bilan.

 

Ce bilan n’est donc que l’opinion d’une personne extérieure à l’organisation et à la gestion de cette compétition et de la Ligue de tennis de table de la Réunion. Je ne me veux même pas critique ; ce n’est que l’opinion d’une personne extérieure au monde du tennis de table réunionnais.

 

A. Une domination sans partage des Maldives et de Madagascar

Comme l’écrit la Ligue de tennis de table (LRTT) dans sa communication sur FaceBook, «Les Maldives font très forte impression à cette édition des JIOI, autant en filles qu'en garçons. Mais je complèterais qu’il ne faut pas non plus oublier la prestation des Malgaches dans cette compétition. 

 

En effet, Les Maldives remportent l’or : 

  • dans l’épreuve du par-équipe féminines
  • dans l’épreuve du double féminin
  • dans l’épreuve du double mixte
  • dans l’épreuve des simples féminins

 

Les Maldives remportent également l’argent

  • dans l’épreuve du par-équipe masculin
  • dans l’épreuve du double masculin
  • dans l’épreuve des simples masculin
  • ainsi que dans l’épreuve des simples féminins
  • médaille de bronze en double mixte

 

Soit au total quatre médailles d’or, quatre médailles d’argent, et une médaille de bronze sur un total de sept médailles d’or potentielles. 

 

Madagascar, de son côté, domine la compétition du côté des hommes mais pas chez les féminines. Madagascar remporte tout de même trois médailles d’or et une médaille d’argent, malgré l’exclusion de ses jeunes franco-malgaches comme Antoine Razafinarivo.

  • Médaille d’or en par-équipe masculin
  • Médaille d’or en double masculin
  • Médaille d’or en simple masculin
  • Médaille d’argent en double mixte

 

Maurice, enfin, demeure la troisième grande nation du tennis de table dans l’océan indien, en ramenant deux médailles d’argent et quatre médailles de bronze de ces Jeux des Iles 2023, soit un bilan très supérieur à celui de la Réunion.

  • Médaille d’argent en par-équipe féminine
  • Médaille d’argent en double féminin
  • Médailles de bronze en simple féminin, en simple masculin, en double masculin et en double féminin.

 

Enfin, La Réunion ramène deux médailles de bronze en par-équipes masculin et en par équipes féminines. Mayotte, qui avait particulièrement bien réussi les JIOI 2019 avec une médaille d’or en simple masculin, ne ramène cette fois-ci (à ma connaissance) aucune médaille des JIOI 2023 en tennis de table.

 

https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/zz/frazz_tennis-de-table-horaire-des-competitions-quotidiennes.htm

 

B. Quels enseignements peut-on en tirer

D’abord, même si je n’étais pas présent, la délégation a semblé vivre une expérience extrêmement enrichissante, avec des jeunes joueuses et de jeunes joueurs qui ont découvert une atmosphère de compétition particulière, dans un groupe soudé.

 

Le groupe semblait partir avant ces JIOI avec l’envie de déjouer des sombres pronostics. Comme le rappelle le site CLICANOO, en parlant des JIOI 2019, «la médaille d'or par équipe chez les garçons avait sauvé le ping réunionnais d'un terrible fiasco lors de la dernière édition mauricienne, gratifiée de deux médailles uniquement avec celle en argent obtenue par Loïc Collet. » 

 

https://www.clicanoo.re/article/sport/2023/08/21/pronostics-a-dejouer-64e2d8d26540d

 

Avec seulement deux médailles de bronze, les résultats de ces JIOI 2023 sont vraisemblablement pires, au mieux comparables à ceux de 1985. 

 

Mais, côté positif, il s’agit des premiers pas d’une très jeune génération, chez les féminines, âgées pour la plupart entre 13 et 15 ans, et qui ne vont faire que progresser au cours des prochaines années. Seul souci, les championnes des Maldives sont également aussi jeunes et peuvent également continuer de progresser, après avoir remporté l’or en 2019 et en 2023 (dès l’âge de onze ans).

 

Difficile aujourd’hui de se rappeler qu’en 2015, La Réunion dominait le milieu du tennis de table de l’océan indien, lors des JIOI 2015, avec des joueurs majoritairement formés dans le département. Que s’est-il passé au cours des années suivantes ? Les joueurs victorieux de 2015 ont évidemment pris de l’âge, basculant même cette année chez les vétérans (plus de 40 ans). La jeune génération qui était sensée prendre la relève chez les féminines et chez les hommes a pour la plupart soit abandonner le tennis de table, soit joue désormais pour d’autres pays (comme Antoine Razafinarivo) ou bien n’ont pas percé comme attendu. 

 

Et la solution de se reposer sur des joueurs métropolitains demeure fragile. L’absence d’entrainements en 2023 de la principale chance de médaille réunionnaise, Thomas Lebreton, classé dans les 100 premiers joueurs français, quart de finaliste encore récemment aux championnats de France (2022), peut ainsi expliquer sa blessure au cours de ces Jeux des Iles qui l’a empêché de jouer l’épreuve individuelle des simples masculins, où il aurait pu possiblement rapporter une troisième médaille pour la Réunion.

 

https://www.ouest-france.fr/sport/tennis-de-table/tennis-de-table-championnats-de-france-thomas-le-breton-a-ensoleille-le-vendespace-e8e73b52-f469-11ec-bc82-1f1a08c488c5

 

Je conclurai sur quelques interrogations :

 

  • A quoi cela sert-il de mettre en place des règles drastiques de présence et de participation lors de la procédure de sélection, lorsque l’on observe que plusieurs joueurs et joueuses retenus pour cette compétition n’ont pour la plupart pas participé à toutes les phases de cette sélection ou n’ont pas joué ? 

 

  • Au fond, n’est-il pas contreproductif d’émettre des règles drastiques que l’on enfreindra par la suite, ou bien de refuser sans appel la participation de certains joueurs ou de certaines joueuses, qui auraient pourtant pu apporter l’expérience de leurs participations antérieures ?

 

  • Dernière question. Que s’est-il passé après les Jeux victorieux de 2015 ? Pour quelle raison cette éviction et cet acharnement contre les équipes victorieuses des cadres, des coachs, des entraineurs,  architectes de plusieurs belles campagnes victorieuses des JIOI ou chez les jeunes (CJSOI) 

 

  • Comment ne pas faire le lien entre l’éviction et l’acharnement à l’encontre des dirigeants victorieux de 2015, Jean-Marc Jacques et Nelson Fontaine, et les résultats que la Ligue actuelle reconnaît elle-même comme ayant été un fiasco en 2019 et désormais en 2023.

 

N’est-il pas temps que la Ligue et les clubs de tennis de table de la Réunion cessent de se combattre et de s’empêcher de fonctionner, de se faire la guerre ? N’est-il pas temps d’oublier les luttes de pouvoir, et les rancœurs passées, entre le Tampon, les Aiglons et la Cressonnière ? Au hasard … Si simple à dire … Mais si compliqué d’oublier les traîtrises passées. 

 
 

Par un pongiste lambda réunionnais

 

 
https://www.zinfos974.com/quel-bilan-des-jeux-des-iles-2023/


03/09/2023
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