Le Blog de PERFIDE, le pongiste réunionnais

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Retour - Une note de l’Insee intéressante

Cela fait bien longtemps me direz-vous que je n’ai rien écrit sur le petit monde du tennis de table réunionnais. Après ces longs mois de silence, je me permets donc de sortir de ma retraite anticipée pour réagir à un sujet d’actualité.

 

L’Insee vient de publier il y a tout juste une semaine une étude sur les licences sportives dans notre département. 

 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/8070714#onglet-2

 
Cette publication donne un éclairage général intéressant sur notre pratique sportive : 

 

« En 2020, à La Réunion, seulement 50 % des 15 ans ou plus déclarent pratiquer une activité physique ou sportive régulière, c’est-à-dire au moins une séance par semaine en moyenne. Cette part est nettement moindre qu’au niveau national (65 %). L’île se place ainsi en dernière position des régions de France quant à la pratique sportive régulière de ses habitants.

 

De fait, le nombre de licenciés dans les clubs sportifs est aussi nettement moins élevé : 114 licences pour 1 000 habitants en 2022 contre 157 au niveau national. Comme ailleurs en France, le football et le tennis sont les sports les plus prisés. En troisième place vient le handball, mieux positionné à La Réunion qu’ailleurs en France.


Entre 2017 et 2022, le nombre de licences sportives diminue plus fortement à La Réunion qu’au niveau national. Comme ailleurs, les femmes détiennent seulement un tiers des licences et plus de la moitié sont délivrées à des sportifs de moins de 20 ans. »


On peut aussi y trouver un certain nombre d’autres enseignements :

 

« La Réunion est la dernière région française en termes de pratique sportive régulière de sa population.


À La Réunion, comme dans l’Hexagone, les activités physiques les plus pratiquées, qu’elles soient régulières ou occasionnelles sont la marche, la course à pied et l’athlétisme (hors balade).

 

La plupart des activités physiques ou sportives peuvent se pratiquer de manière autonome en dehors de toute structure. Toutefois, certains sports s’organisent autour de clubs et de fédérations qui délivrent des licences sportives, nécessaires pour participer à des compétitions officielles. En 2022, 99 110 licences annuelles sportives ont été délivrées par 1 200 clubs de l’île. Là également, La Réunion figure parmi les régions les moins sportives avec 114 licences pour 1 000 habitants contre 157 en France. »

 

Et le tennis de table dans tout cela, me demanderez-vous ?

 

Sauvons-nous la situation ? Mais vous connaissez déjà la réponse à cette question, vous répondrais-je. À force de se croiser systématiquement  dans toutes les compétitions, une petite poignée au maximum tout au plus, on sait tous qu’il y a au mieux 300 à 400 licences (en comptant large) dans notre sport, dont une majorité se trouve d’ailleurs au SPORTT faudrait-il dire.
 

« 1. Comme ailleurs, le football est le sport le plus prisé. En 2022, 20 180 licences ont été délivrées par cette fédération à La Réunion, soit une licence sur cinq.

 

2. Avec deux fois moins de licences (10 140), le tennis est le deuxième sport comptant le plus grand nombre de licenciés sur l’île, comme en moyenne au niveau national.

 

3. À la 3e marche du podium à La Réunion, se trouve le handball avec 6 120 licences, sport un peu plus souvent pratiqué à La Réunion puisqu’il se situe au 6e rang national.


4. Ensuite, avec 5 970 licences, la natation est le 4e sport le plus prisé de l’île avec une part de licences pour 1 000 habitants deux fois supérieure à celle de l’Hexagone.

 

5. Il en est de même pour l’athlétisme (5e sport le plus prisé de l’île et 10e dans l’Hexagone).

6. À la sixième place, on trouve l’équitation.

 

7. Particularité de l’île, la fédération de karaté et disciplines associées apparaît dans le top 10 régional, en 7e position, alors qu’elle n’est qu’au 16e rang au niveau national.

 

Par ailleurs, les arts martiaux comme le kick boxing, le muay thaï et les disciplines associées sont également plus pratiquées dans la région. En 2022, 1 740 licences ont été délivrées par cette fédération qui se hisse ainsi au 15e rang des fédérations réunionnaises (contre la 33e place au niveau national).


La Réunion se positionne aussi très bien par rapport au niveau national pour les fédérations de squash, de canoë- kayak, de sport automobile, d’haltérophilie, de lutte et de danse.

 

À l’inverse, elle se classe moins bien par rapport aux autres régions pour les fédérations de tir, de tennis de table, d’équitation, de badminton ou de judo. »

 

Au fond, il s’agit d’une étude de l’Insee particulièrement intéressante sur les pratiques sportives des réunionnais, sur nos propres pratiques sportives. Ça nous change des sempiternelles publications de l’Insee autour de l’inflation et de la démographie. Mais pas de pistes évoquées par cet institut économique sur les moyens de relancer la pratique sportive et la licenciation des sportifs. 

Mais au fond, même nos dirigeants qui se battent pour garder le pouvoir n’ont pas la réponse. Ils ou elles se font élire avec de grandes idées pour accroître la licenciation et la féminisation de notre sport mais rien ne change vraiment, sauf si je me trompe.

 

De toute façon, moi non plus, je n’ai pas de réponse. Vous non plus, vous n’avez pas plus la réponse. Et pourtant, je ne connais pas de sport plus sympathique, de sport plus agréable, que le tennis de table. Je ne connais pas de meilleures manières de passer 3 ou 6 heures d’activité sportive intense autrement que dans un entraînement ou une compétition de tennis de table. Mais bizarrement, même inciter nos propres proches ou nos enfants à y venir n’est pas facile. Mais avec un peu de chance, ils y reviendront plus tard, lorsqu’ils seront eux-mêmes jeunes parents, lorsqu’ils auront de jeunes enfants.

 

Cette publication de l’Insee tombe bien, me direz-vous, puisque dans quelques mois se dérouleront de nouvelles élections du Conseil de Ligue, et donc l’élection ou la réélection potentielle d’une nouvelle présidente ou d’un nouveau président de Ligue. La présidente actuelle et son équipe s’accrocheront-ils au pouvoir ? Se poseront-ils la question de savoir s’ils ont encore des choses à apporter à notre sport, à notre Ligue ? Ou laisseront-ils la place à une nouvelle équipe, neuve, avec de nouvelles idées ?

 

Nous en connaissons déjà la réponse, n’est-ce pas? De toute façon, cette élection se déroule toujours à guichets fermés, inaccessible aux communs des mortels que nous sommes. Et cela vaut peut-être mieux. Et pourtant, même Macron le démocrate n’est pas autorisé constitutionnellement à se présenter pour un troisième mandat présidentiel consécutif !

 

L’occasion de saluer le grand courage de mon ami Sébastien après sa vigoureuse défense de son ami Nelson en réponse à un mail de la Ligue datant de mai 2023, il y a bientôt un an. Ce courrier contient d’ailleurs un passage assez amusant sur le FaceBook de la Ligue et sur les conditions que celle-ci voudrait mettre au fonctionnement d’un réseau social.

 

La fidélité en amitié est selon moi un élément extrêmement important, et rare, et Nelson fait partie de ses personnes qui arrivent à fédérer de tels sentiments chez les gens qui l’entourent, chez les nombreuses personnes qui l’entourent. Quant à Sébastien, comment oublier nos nombreuses partis endiablés il y a désormais une ou deux décennies.

 

Bon, me direz-vous, Nelson rassemble aussi contre lui de très fortes inimitiés, comme la vendetta menée contre lui par la Ligue actuelle nous le rappelle constamment. Au fond, il n’y a que les grands personnages qui soient capables de susciter de si fortes inimitiés. On dit bien qu’on reconnaît la valeur d’un homme au nombre et à la puissance de ses ennemis.

 
Accessoirement, on vit aussi très bien sans puissants ennemis. En étant aussi petit, aussi insignifiant qu’une affreuse bactérie, qu’un misérable cloporte.
 
 
Perfidement vôtre
.

 

 

Nota bene : Pour ceux qui l'ignorerait, ceci est un blog satirique. Tous les personnages sont évidemment inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnages, des associations ou des faits existants approchants ou ayant existé ne saurait être que pure coïncidence fortuite ! Pire qu’un hasard, pire qu’un cygne noir, un événement invraisemblable qui n’est sensé se produire qu’une fois par millénaire.


22/04/2024
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Quel bilan des Jeux des Iles 2023

Pour une fois, j’essaierai de ne pas être perfide dans cet article. Je cherche juste à synthétiser les résultats de ces Jeux des Iles (JIOI) 2023 qui se sont déroulés à Madagascar. N’y étant pas présent, d’autres personnes seront évidemment bien mieux placés que moi pour en faire un bilan.

 

Ce bilan n’est donc que l’opinion d’une personne extérieure à l’organisation et à la gestion de cette compétition et de la Ligue de tennis de table de la Réunion. Je ne me veux même pas critique ; ce n’est que l’opinion d’une personne extérieure au monde du tennis de table réunionnais.

 

A. Une domination sans partage des Maldives et de Madagascar

Comme l’écrit la Ligue de tennis de table (LRTT) dans sa communication sur FaceBook, «Les Maldives font très forte impression à cette édition des JIOI, autant en filles qu'en garçons. Mais je complèterais qu’il ne faut pas non plus oublier la prestation des Malgaches dans cette compétition. 

 

En effet, Les Maldives remportent l’or : 

  • dans l’épreuve du par-équipe féminines
  • dans l’épreuve du double féminin
  • dans l’épreuve du double mixte
  • dans l’épreuve des simples féminins

 

Les Maldives remportent également l’argent

  • dans l’épreuve du par-équipe masculin
  • dans l’épreuve du double masculin
  • dans l’épreuve des simples masculin
  • ainsi que dans l’épreuve des simples féminins
  • médaille de bronze en double mixte

 

Soit au total quatre médailles d’or, quatre médailles d’argent, et une médaille de bronze sur un total de sept médailles d’or potentielles. 

 

Madagascar, de son côté, domine la compétition du côté des hommes mais pas chez les féminines. Madagascar remporte tout de même trois médailles d’or et une médaille d’argent, malgré l’exclusion de ses jeunes franco-malgaches comme Antoine Razafinarivo.

  • Médaille d’or en par-équipe masculin
  • Médaille d’or en double masculin
  • Médaille d’or en simple masculin
  • Médaille d’argent en double mixte

 

Maurice, enfin, demeure la troisième grande nation du tennis de table dans l’océan indien, en ramenant deux médailles d’argent et quatre médailles de bronze de ces Jeux des Iles 2023, soit un bilan très supérieur à celui de la Réunion.

  • Médaille d’argent en par-équipe féminine
  • Médaille d’argent en double féminin
  • Médailles de bronze en simple féminin, en simple masculin, en double masculin et en double féminin.

 

Enfin, La Réunion ramène deux médailles de bronze en par-équipes masculin et en par équipes féminines. Mayotte, qui avait particulièrement bien réussi les JIOI 2019 avec une médaille d’or en simple masculin, ne ramène cette fois-ci (à ma connaissance) aucune médaille des JIOI 2023 en tennis de table.

 

https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/zz/frazz_tennis-de-table-horaire-des-competitions-quotidiennes.htm

 

B. Quels enseignements peut-on en tirer

D’abord, même si je n’étais pas présent, la délégation a semblé vivre une expérience extrêmement enrichissante, avec des jeunes joueuses et de jeunes joueurs qui ont découvert une atmosphère de compétition particulière, dans un groupe soudé.

 

Le groupe semblait partir avant ces JIOI avec l’envie de déjouer des sombres pronostics. Comme le rappelle le site CLICANOO, en parlant des JIOI 2019, «la médaille d'or par équipe chez les garçons avait sauvé le ping réunionnais d'un terrible fiasco lors de la dernière édition mauricienne, gratifiée de deux médailles uniquement avec celle en argent obtenue par Loïc Collet. » 

 

https://www.clicanoo.re/article/sport/2023/08/21/pronostics-a-dejouer-64e2d8d26540d

 

Avec seulement deux médailles de bronze, les résultats de ces JIOI 2023 sont vraisemblablement pires, au mieux comparables à ceux de 1985. 

 

Mais, côté positif, il s’agit des premiers pas d’une très jeune génération, chez les féminines, âgées pour la plupart entre 13 et 15 ans, et qui ne vont faire que progresser au cours des prochaines années. Seul souci, les championnes des Maldives sont également aussi jeunes et peuvent également continuer de progresser, après avoir remporté l’or en 2019 et en 2023 (dès l’âge de onze ans).

 

Difficile aujourd’hui de se rappeler qu’en 2015, La Réunion dominait le milieu du tennis de table de l’océan indien, lors des JIOI 2015, avec des joueurs majoritairement formés dans le département. Que s’est-il passé au cours des années suivantes ? Les joueurs victorieux de 2015 ont évidemment pris de l’âge, basculant même cette année chez les vétérans (plus de 40 ans). La jeune génération qui était sensée prendre la relève chez les féminines et chez les hommes a pour la plupart soit abandonner le tennis de table, soit joue désormais pour d’autres pays (comme Antoine Razafinarivo) ou bien n’ont pas percé comme attendu. 

 

Et la solution de se reposer sur des joueurs métropolitains demeure fragile. L’absence d’entrainements en 2023 de la principale chance de médaille réunionnaise, Thomas Lebreton, classé dans les 100 premiers joueurs français, quart de finaliste encore récemment aux championnats de France (2022), peut ainsi expliquer sa blessure au cours de ces Jeux des Iles qui l’a empêché de jouer l’épreuve individuelle des simples masculins, où il aurait pu possiblement rapporter une troisième médaille pour la Réunion.

 

https://www.ouest-france.fr/sport/tennis-de-table/tennis-de-table-championnats-de-france-thomas-le-breton-a-ensoleille-le-vendespace-e8e73b52-f469-11ec-bc82-1f1a08c488c5

 

Je conclurai sur quelques interrogations :

 

  • A quoi cela sert-il de mettre en place des règles drastiques de présence et de participation lors de la procédure de sélection, lorsque l’on observe que plusieurs joueurs et joueuses retenus pour cette compétition n’ont pour la plupart pas participé à toutes les phases de cette sélection ou n’ont pas joué ? 

 

  • Au fond, n’est-il pas contreproductif d’émettre des règles drastiques que l’on enfreindra par la suite, ou bien de refuser sans appel la participation de certains joueurs ou de certaines joueuses, qui auraient pourtant pu apporter l’expérience de leurs participations antérieures ?

 

  • Dernière question. Que s’est-il passé après les Jeux victorieux de 2015 ? Pour quelle raison cette éviction et cet acharnement contre les équipes victorieuses des cadres, des coachs, des entraineurs,  architectes de plusieurs belles campagnes victorieuses des JIOI ou chez les jeunes (CJSOI) 

 

  • Comment ne pas faire le lien entre l’éviction et l’acharnement à l’encontre des dirigeants victorieux de 2015, Jean-Marc Jacques et Nelson Fontaine, et les résultats que la Ligue actuelle reconnaît elle-même comme ayant été un fiasco en 2019 et désormais en 2023.

 

N’est-il pas temps que la Ligue et les clubs de tennis de table de la Réunion cessent de se combattre et de s’empêcher de fonctionner, de se faire la guerre ? N’est-il pas temps d’oublier les luttes de pouvoir, et les rancœurs passées, entre le Tampon, les Aiglons et la Cressonnière ? Au hasard … Si simple à dire … Mais si compliqué d’oublier les traîtrises passées. 

 
 

Par un pongiste lambda réunionnais

 

 
https://www.zinfos974.com/quel-bilan-des-jeux-des-iles-2023/


03/09/2023
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Les JIOI 2023 de Madagascar

En ces derniers jours du mois d’août 2023 se déroulent les Jeux des Îles de l’Ocean Indien (JIOI 2023) à Madagascar. Je trouve pour ma part qu’on ne trouve pas beaucoup d’informations sur les résultats des pongistes péi pour ces JIOI 2023. Tout juste le site FaceBook de la Ligue et celui des Aiglons d’Orient, et quelques rares articles de presse. 

 
https://www.clicanoo.re/article/sport/2023/08/21/pronostics-a-dejouer-64e2d8d26540d

 
https://lexpress.mu/article/426337/jioi-2023-l-tennis-table-deux-victoires-pour-mauriciennes

 
L’intérêt de ces quelques rares articles de presse publiés par les médias réunionnais ou mauriciens, c’est bien de découvrir qui compose la délégation de La Réunion. Ou bien ce que deviennent les jeunes pépites réunionnaises qui représentent désormais nos adversaires malgaches. 
 

Perfidies en coke …

On découvre donc du coup la composition de la délégation réunionnaise (heureusement qu’il y a la presse puisqu’on ne peut pas dire que la Ligue ait été très communicante autour de ces désignations), avec les joueurs et joueuses suivants (d’après Clicanoo) : 

 

Chez les Dames : Solène Almery, Astrid Almery, Marion Moufflet, Maïa Merlet, Angélique Le Bihan et Muriel Fontaine.
 
Chez les Messieurs :
 Thomas Le Breton, Sébastien Maillot, Jean-Sébastien Pothin, Julien Gaudet, Quentin Vedapodagom et Ewen Gannat-Perrot.

 
Le Staff est composé de : Maxime Mykolow (team manager), Damien Cayet (coach filles), Julien Borde (coach garçons, kiné) et Isabelle Alliot-Michou (présidente, cheffe de délégation).

 
À noter que se sont aussi déplacés à Madagascar les joueurs des Aiglons Jimmy Fen Chong et Joëlle Rahanirosy. Mais apparemment, ils ne jouent pas. Bon, il ne suffit donc pas d’être licencié aux Aiglons d’Orient pour pouvoir jouer aux Jeux des Îles ! Ouf ! Ni d’ailleurs au SPORTT de Saint-Paul.

 

On ne dira d’ailleurs rien sur la composition de la délégation, même si on aurait aimé un peu plus de communication autour de ces choix. Ou bien sur les abandons, les départs et les exclusions. Disons qu’il doit s’agir d’informations secrètes que les humbles pongistes, le bas peuple de notre île, les prolétaires de notre sport, n’ont pas besoin de connaître. 
 

Accessoirement, Grosse blague sur le fait que Antoine Razafinarivo ait choisi de jouer pour Madagascar. La Ligue explique ainsi «que Madagascar a naturalisé beaucoup de Français, dont Antoine Razafinarivo qui avait fait médaille d'or en équipe avec nous, il y a quatre ans. On l'a un peu mauvaise car leur stratégie est de nous affaiblir. Ça risque d'être compliqué, mais on peut réussir. L'équipe n'est pas moins forte qu'il y a quatre ans.»

 

L’article du Mauricien nous apprend par ailleurs qu’un certain nombre de pays ont contesté la participation d’Antoine Razafinarivo et ses camarades à ces jeux des Îles. Ils ont ainsi pu participer aux Jeux d’Afrique pour le compte de Madagascar mais ils ne peuvent pas participer aux Jeux des Îles de l’Ocean Indien. LOL.

 

Bon, nulle stratégie machiavélique de Madagascar selon moi ; plutôt la propre stratégie de la Ligue réunionnaise. Accessoirement, l’équipe actuelle de la Ligue ne serait pas autant acharnée sur son père ces dernières années que Antoine aurait peut-être eu envie de continuer à jouer pour la Réunion ? Non ? 

On apprend aussi dans ces mêmes articles de presse qu’après l’échec de l’édition 2019, la délégation réunionnaise partait plein d’allant pour faire mieux. Et apparemment, il semble que l’on se dirige plutôt vers les résultats des Jeux de 1985 avec deux médailles en bronze obtenues pour l’instant en par équipes masculines et féminines. Déjà pas mal après tout puisqu’il fallait déjà battre l’équipe mahoraise de Vita Kilomo.
 

Mais rien n’est fait pour l’instant. Ces deux derniers jours, ces jeudi et vendredi, se tiennent les épreuves individuelles avec les simples masculins et féminins. Pour ceux que cela intéresse, vous trouverez ci-dessous le site des JIOI 2023.

 

https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/zz/frazz_tennis-de-table-horaire-des-competitions-quotidiennes.htm
 
Les épreuves des simples hommes et femmes s’annoncent néanmoins extrêmement compliquées. Chez les féminines, la bonne question est surtout de savoir qui pourra battre les jeunes pépites des Maldives, Fathimath Dheema Ali ou Mishka Mohamed Ibrahim. Cela semble déjà mission impossible pour nombre de nos pongistes, même s’il faut noter quelques belles victoires individuelles. 
 
• ainsi les victoires de Jean Sébastien Pothin sur Mohamed Zeesth Naseem (3/0) des Maldives et El-Yassine Ibrahim (3/1) de Mayotte. 
• la victoire de Marion Mouflet sur Niantsa Elsa Randrianarisoa (3/0) de Madagascar
• la victoire d’Astrid Almery sur Maema Loika Andre (3/2) de Maurice

• les victoires de Maia Merlet sur Ivanna Sandhana Desscann (3/2) de Maurice et par forfait sur Laura Jenny Sinon (Seychelles)

 

Chez les hommes, l’abandon de Thomas nous prive déjà de notre principale chance de médaille. Et parmi ceux qui reste, apparemment seul Jean-Sébastien Pothin semble être capable de sortir premier de sa poule à l’heure actuelle (mais j’oublie la petite Maia Merlet en disant cela). Tipot, fais-nous rêver !

 

Mais les médailles ne sont pas tout. Je suis sûr que cette équipe-là vit une aventure merveilleuse, et qu’ils seront prêts demain pour la suite des compétitions individuelles. Bonne chance.

 
 

Signé Perfide

 

 

En guise de conclusion, quelques résultats que vous trouverez sur le site des résultats des JIOI 2023 :

 

• La victoire en double dames de la paire des Maldives composée de Aisath Rafa Nazim et de Fathimath Dheema Ali sur la paire mauricienne composée de Nandershware Lilowtee Jalim et Oumehany Tayyebah Hosenally 

https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/tt/fratt_tennis-de-table-resultats-double-dames-1-01.htm

 

• La victoire en double hommes de la paire malgache composée de Mahefa Luciano Randrianantoandro et de Brice François Nativel Jonathan sur la paire des Maldives composée de Mohamed Shaffan Ismail et de Moosa Munsif Ahmed

https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/tt/fratt_tennis-de-table-resultats-double-hommes-1-01.htm

 

• La victoire en double mixte de la paire des Maldives composée de Aisath Rafa Nazim et Moosa Munsif Ahmed sur la paire malgache composée de Brice François Nativel Jonathan et Harena Kristianina Dimbimiarilanitra

https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/tt/fratt_tennis-de-table-resultats-double-mixte-1-01.htm

 


Post scriptum en guise de conclusion finale

• Dans l’épreuve individuelle chez les féminines, dans la finale 100% Maldives, c’est Fathimath Dheema Ali qui l’emporte contre Aisath Rafa Nazim, conservant ainsi son titre acquis en 2019 lors des précédents JIOI. Deuxième médaille d’or en simple aux JIOI à tout juste 15 ans.

https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/tt/fratt_tennis-de-table-resultats-individuel-dames-1-01.htm

 

• Dans l’épreuve individuelle chez les hommes, c’est le malgache Brice François Nativel Jonathan qui emporte la finale et la médaille d’or contre le joueur des Maldives Mohamed Shaffan Ismail, dans une sorte de remake de la finale du double masculin qui avait déjà vu la victoire de la paire malgache. 
https://resultats.jioi2023.org/wrs/fra/tt/fratt_tennis-de-table-resultats-individuel-hommes-1-01.htm

Résultats : Deux médailles d’or pour Fathimath Dheema Ali et une médaille de bronze, deux médailles d’or pour Aisath Rafa Nazim et une médaille d’argent chez les féminines, deux médailles d’or et une médaille d’argent pour Brice François Nativel Jonathan dans les tableaux masculins ; c’est un carton plein pour les Maldives chez les féminines et pour Madagascar chez les hommes. Sans oublier les deux médailles d’argent de Mohamed Shaffan Ismail des Maldives, et la médaille d’or et la médaille d’argent de Moosa Munsif Ahmed également des Maldives.


31/08/2023
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Que se passe-t-il dans le championnat par équipes ?

Nota bene : Pour ceux qui l'ignorerait, ceci est un blog satirique. Tous les personnages sont évidemment inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnages, des associations ou des faits existants approchants ou ayant existé ne saurait être que pure coïncidence fortuite ! 

 

 

Que se passe-t-il dans le championnat par équipes pour la saison 2023-2024 ? 

 
Amis pongistes de tous pays et de tous clubs, comprenez-vous ce qui est en train de se passer pour le championnat par équipes de notre beau département de l’Ile de la Réunion ? Si quelqu’un a compris ce qui s’est passé et ce qui a été décidé par la Commission sportive régionale, que celui-ci lève la main !

 
Pour faire clair, nous passons d’un système de quatre divisions de huit équipes à un système de six divisions à six équipes seulement. Bon pour l’instant, cela paraît rester compréhensible !

 

Pour que l’embrouillamini, ou l’entourloupette selon les goûts et les vocabulaires, ne soit pas trop visible, la Commission sportive régionale modifie les noms des divisions en nommant désormais la première division du championnat par équipes du nom de «Régionale Élite» ! En voilà un nom qui claque, vous ne trouvez pas ! Du coup, le nouveau nom de la deuxième division du championnat par équipe, autrefois appelée «Régionale 2», devient du coup la «Régionale 1». CQFD. Et ainsi de suite pour les suivantes …

 

Du coup, les joueurs des équipes qui se sont bien battus pour se maintenir ou pour monter, après une deuxième phase éprouvante du championnat par équipe de l’année passée, ne vont peut-être même pas se rendre compte que la Commission sportive régionale, ainsi que la Ligue de la Réunion, les auront bien enfarinées. 

Ne nous cachons pas que pour les huit équipes de l’ancienne Division de «Régionale 1», l’entourloupe est sans aucun effet. Les six premières équipes de cette division basculent en «Régionale Élite» tandis que les deux dernières équipes de la division, qui devaient descendre en «Régionale 2» la saison prochaine, vont pouvoir se maintenir dans la nouvelle «Régionale 1», c’est-à-dire la deuxième division de la nouvelle formule du championnat par équipe. 

Donc du coup, pour ces huit équipes, cela ne change absolument rien. On est bien d’accord. Par contre,  ce n’est absolument pas le cas pour les autres équipes des autres divisions.

 

Vous trouverez ci-dessous les résultats de la saison passée et les décisions prises pour la prochaine saison :


Résultats de la saison passée :

R1: 1-Sportt1 2-Cre1 3-Aor1 4-Ttt1 5-Cpp1 6-Aor2 7-Ttt2 8-Cre2

R2: 1-Cpp2 2-Aor3 3-Lmtt1 4-Sportt2 5-Ttt3 6-A2p1 7-Aor4 8-Ttsp1

R3: 1-Cdtt1 2-Sportt3 3-Smtt1 4-Ttt4 5-Lmtt2 6-Cpp3 7-Ttsp2 F-Cre3

R4: 1-Ast1 2-Aor6 3-Sportt5 4-Aor5 5-Sportt6 6-Ttsp3 7-Sportt4 8-Lmtt3

 

Décisions prises pour la prochaine saison

RE: 1-Sportt1 2-Cre1 3-Aor1 4-Ttt1 5-Cpp1 6-Aor2

R1: 1-Ttt2 2-Cre2 3-Cpp2 4-Aor3 5-Lmtt1 6-Sportt2

R2: 1-Ttt3 2-A2p1 3-Aor4 4-Ttsp1 5-Cdtt1 6-Sportt3

R3: 1-Smtt1 2-Ttt4 3-Lmtt2 4-Cpp3 5-Ttsp2 6-Ast1

R4: 1-Aor6 2-Sportt5 3-Aor5 4-Sportt6 5-Ttsp3 6-Sportt4

R5: 1-Lmtt3 2-Cre3

 

Si rien ne change pour les huit équipes de la première division et à peu de chose près pour les quatre premières équipes de la deuxième division, ce n’est déjà plus la même chose pour deux équipes de l’ancienne «Régionale 2», à savoir Bras Panon et Tampon 3, qui ont terminé aux cinquième et sixième places. Ces deux équipes vont descendre l’année prochaine en troisième division, opportunément dénommée «Régionale 2».

 
Pour le premier de l’ancienne Régionale 3, l’équipe 1 du CDTT, pas de montée non plus en deuxième division (ancienne Régionale 2) pour la saison prochaine mais un maintien dans la troisième division du championnat par équipe, même si celle-ci s’appelle encore la «Régionale 2». 

Les six dernières équipes de la précédente «Régionale 3» descendent pour leur part dans la quatrième division du championnat, même si elle s’appelle «la nouvelle Régionale 3». Ainsi, l’équipe 1 de Sainte-Marie, qui avait terminé à la troisième place de la troisième division la saison passée, toute proche de la montée, est donc reléguable et descend du coup en quatrième division (appelée toujours opportunément nouvelle «Régionale 3»).

 

A noter que l’équipe 1 du club de l’AS Stella, première de l’ancienne Régionale 4, bénéficie de l’élimination d’une équipe pour réussir à rejoindre cette même quatrième division (ou nouvelle «Régionale 3»). Quelle chance, puisque sinon, malgré leur victoire, cette équipe aurait joué dans la cinquième division (ou nouvelle «Régionale 4») de ce nouveau championnat, après avoir gagné la quatrième division lors de la dernière phase de la saison passée !

 

Mais j’y reviendrais puisqu’il y a quand même un problème avec cette décision de forfait et avec la décision de rétrogradation de l’équipe 3 de la Cressonnière. Va falloir qu’on explique certaines choses  au club concerné …

 

Enfin, toutes les autres équipes qui jouaient en «Régionale 4» la saison passée se voit rétrograder en cinquième division du nouveau championnat. Et l’équipe 3 de la Cressonnière se trouve être dégradée dans la sixième division du championnat par équipes, soit la nouvelle «Régionale 5». Je croyais que la sanction d‘un forfait, c’était la décente de deux divisions ? Où est-il écrit qu’un forfait implique la décente de trois divisions ? 

 

Si vous m’avez suivi, si vous avez réussi à suivre ces explications, si vous avez un esprit suffisamment retord et particulièrement tordu pour comprendre ce salmigondis incompréhensible , alors je pense que vous êtes sûrement fin prêts à candidater pour rejoindre et être retenu à la Commission sportive régionale. 

Après avoir coupé toutes les divisions du championnat en deux (il y a quelques années), puis les avoir réduit de 25% en taille (cette saison), qu’elles vont donc être leurs prochaines diaboliques inventions pour les prochaines saisons ? Suspens insupportable … J’ai peur ! Quelle prochaine découpe vont-ils nous inventer ? De vrais charcutiers et charcutières !

 

Pour finir, je ne peux pas m’empêcher de reprendre les termes du dernier compte rendu de comité de Ligue sur ce sujet.

 

«Notre interrogation portait sur l’obligation ou non de faire monter nécessairement en division supérieure l’équipe championne d’une division. Ce point nous semblant non pertinent du fait de la proposition d’une toute nouvelle formule de championnat n’ayant plus de rapport avec l’ancienne et la difficulté de faire des équivalences entre des divisions de 8 et de 6 équipes, nous nous en tenons à ce qui a été déjà décrit et voté, à savoir : nous classons les équipes de 1 à X en fonction des résultats de la saison 2022/2023 puis nous composons des divisions de 6 appelées respectivement : Régionale Élite, Régionale 1, Régionale 2, etc.»

 

Amusant n’est-ce pas ! La nouvelle formule de championnat n’a plus rien à voir avec l’ancienne formule pour appliquer les anciennes règles de montée, mais pour se faire, on se base malgré tout sur le dernier classement de cette ancienne formule pour classer les équipes dans la nouvelle formule !

 

Et si les règles de montée ne sont appliquées, par contre, les règles de descentes pour forfait continuent elles à s’appliquer, avec même une sanction de trois divisions au lieu de deux ! Soyons sérieux les mecs, ça tiendra pas la route ! Soit les règles s’appliquent, soit les règles ne s’appliquent plus. Toutes les règles !

 

Bon tout ceci étant dit, c’est bien beau de critiquer mais qu’est-ce qui aurait pu être proposé à la place, tout en respectant le rêve de la Ligue et de la Commission sportive régionale de tout rapetisser ?

 

Évidemment, comme une majorité des 598 licenciés de notre Ligue, je ne fais pas partie du Conseil de ligue et l’on ne nous demande pas notre avis. Mais rien ne nous empêche de faire des contre-propositions alternatives (je sais, cela va alourdir mon texte et m’exposer à des critiques faciles. Mais heureusement, je ne gouverne pas moi) :

 

Proposition 1-Ne pas masquer cette sinistre farce en décalant la numérotation des divisions avec la création de cette «Régionale Élite», même si cela fait vraiment très joli.

 

Proposition 2-Créer une double Régionale R2 avec deux fois six équipes, ce qui aurait permis de faire monter les quatre premières équipes de la Régionale 3 en Régionale 2 à l’occasion de cette nouvelle formule.

 

Proposition 3-Avec une double Régionale R2, on peut aussi garder le principe et le fonctionnement des montées-descentes pour les premiers et les derniers de la saison passée

 

Proposition 4-Pour ne pas alourdir le calendrier, se limiter à un seul match de classement entre les deux premiers de chacune des deux poules de R2 (pour les montées)

 

Proposition 5-Organiser éventuellement aussi la régionale 3 selon le même principe, avec deux poules de six équipes.

 

Proposition 6-Les quatre premiers de la R1 du tour passé et les deux premiers de la R2 iraient ainsi en R1.

Les quatre derniers de la R1, les 3eme, 4eme, 5eme et 6eme de la R2 et les quatre premiers de la R3 rejoindraient les deux poules de R2.

Les deux derniers de la R2, les quatre derniers de la R3 et les 8 équipes de la R4 se répartiraient soit entre les deux poules de la R3, soit entre une R3 et une R4

 

(bien sûr, il faudra aussi expliquer pourquoi double-t-on la Régionale 2 mais pas la Régionale 3)

 

Mais bon, quel est donc l’objectif de cette nouvelle formule ? Est-ce de faire en sorte d’accroître le nombre de marches de l’escalier, avec 6 divisions, afin que les nouveaux clubs soient obligés de mettre deux ans et demi avant de pouvoir penser à rejoindre l’élite du championnat ? Mais n’est-ce pas un risque de découpe sans fin ? 

Ou bien est-ce comme d’habitude d’avoir des niveaux plus homogènes par division ? Ou bien enfin s’agit-il simplement d’avoir des calendriers plus courts, moins remplis, avec moins de matchs de championnats par équipes ? 


05/07/2023
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Retour sur 2022

 

Nota bene : Pour ceux qui l'ignorerait, ceci est un blog satirique. Tous les personnages sont évidemment inventés. Toute ressemblance ou similitude avec des personnages, des associations ou des faits existants approchants ou ayant existé ne saurait être que pure coïncidence fortuite ! 

 

 

Que s’est-il donc passé au cours de l’année 2022 dans la Ligue de tennis de table de la Réunion ?

 

«À tout seigneur, tout honneur» ! La campagne victorieuse des jeunes réunionnais au CJSOI

 

Il faut d’abord souligner les énormes résultats de l’équipe des quatre jeunes pongistes réunionnais et réunionnaises lors de cette compétition des CJSOI de 2022 qui se déroulait à l’Ile Maurice du 4 au 12 décembre 2022.

 

Il s’agit de la douzième édition de cette compétition de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien), qui regroupe des délégations de La Réunion, de Mayotte, de Dijbouti, de l’Île Maurice, des Seychelles et des Comores. La délégation malgache n’avait pas fait le déplacement.

 

https://laverite.mg/sport/item/17629-jeux-des-îles-des-jeunes-madagascar-brille-par-son-absence.html

 

Cette équipe réunionnaise se composait du tamponnais Benjamin Ouledi, celui que l’on considère comme le plus jeune prodige de sa génération depuis plusieurs décennies dans notre sport, de Tony Métro, du club de la Cressonnière, et de Marion Moufflet et Astrid Almery, jeunes pousses prometteuses du club de la Possession. En 2022, Marion Moufflet avait d’ailleurs déjà été sacrée championne toutes séries de la Réunion, malgré son jeune âge, déboulonnant les championnes en titres du club de la Cressonnière ayant de nombreuses années de pratiques et d’expériences. 

 

Cette jeune génération (même si Benjamin approche désormais des 18 ans) remporte les titres dans pratiquement toutes les disciplines du tennis de table (cf. le FaceBook de la Ligue)

 

- L’or en par équipe mixte

- L’or et l’argent en simple garçon

- L’or et le bronze en simple dame

- L’or en double garçon

- L’argent en double dame

- L’or et le bronze en double mixte

 

Cinq titres donc sur six remportés par nos jeunes ! Le titre en double dame est donc la seule médaille d’or (et le seul titre) à avoir échappé à l’hégémonie réunionnaise sur ces CJSOI et à Marion et à Astrid.

 

A noter enfin que le champion des îles de l’Ocean Indien est le jeune Tony Metro, qui a battu en finale son camarade Benjamin Ouledi. Sacrée première ligne sur son palmarès que ces médailles d’or à la CJSOI 2022 ! ENOORME ! Bravo Tony, Benjamin, Marion et Astrid ! Chapeau bas !

 

Quelle génération est-on en train de voir naître pour le tennis de table réunionnais ! Il ne faut pas d’ailleurs oublier l’autre prodige du tennis de table réunionnais, Antoine Razafinarivo, qui joue depuis déjà plusieurs années en métropole après avoir été formé au club des Aiglons. Sacrée génération !

 

Ces résultats témoignent aussi de l’excellence des clubs formateurs de la Possession et du Tampon, et de leurs entraîneurs. Grand absent de ce palmarès, le club des Aiglons. Félicitations également aux coachs, Maxime et Mathieu, ayant entouré et accompagné ces jeunes compétiteurs à Maurice, car beaucoup de choses se jouent au mental à un tel niveau de compétition.

 

Une question se pose malgré tout. La championne des Jeux des Îles 2019 était une jeune joueuse prometteuse des Maldives, extrêmement jeune, qui avait survolé cette compétition et y avait remporté la majeure partie des titres. J’imaginais que ces Jeux des jeunes de l’Ocean Indien allaient confirmer la suprématie de cette jeune joueuse totalement inconnue en 2019.

 

Mais les Maldives ne participent bizarrement pas aux CJSOI et cette jeune joueuse prometteuse n’a donc pas pu y participer, sauf erreur de ma part. Le fait même de retrouver son nom n’est d’ailleurs pas facile. Gageons que l’on pourra la voir défendre son titre de 2019 lors des prochains Jeux des Îles de l’Ocean Indien de 2023.

 

Jugement rendu suite à la plainte de la LRTT

 
2022 a aussi été marquée par l’épilogue judiciaire de la plainte de la LRTT. J’ai trouvé sur le site de la Ligue un communiqué commun de la présidente de la LRTT et du président de la FFTT. La nouvelle équipe dirigeant la Ligue avait en effet intenté un procès contre ses deux anciens responsables pour la période entre septembre 2016 et juin 2018.

 

https://lrtt.re/wp-content/uploads/2022/11/Communique_FFTT_LRTT.pdf

 
J’ai bien sûr une question sur ce communiqué commun entre une présidente soutenue par l’ancien président de la FFTT, appuyée par l’équipe de cet ancien président, et un nouveau président de la FFTT, M. Erb, élu contre la liste de son prédécesseur (mais avec l’aide de certains de ces anciens proches qui sont restés aux manettes de la FFTT). 

 

Au fond, la guerre autour de la Ligue de la Réunion, autour de sa mise en tutelle par la FFTT, n’était-elle pas autre chose qu’une répétition en vue de la mise en coupe réglée des fédérations contestataires par l’ancienne équipe de la FFTT ? Un coup de semonce, un exemple ?

 

En tout cas, cette plainte et son instruction témoigne avant tout d’une volonté de détruire la réputation des anciens dirigeants de la LRTT, même si il se dit que, dès leur élection, ces derniers ont été victimes d’une campagne de dénigrement et de délation auprès de toutes les instances de financement de notre sport (Région, Département, CNDS, Fédération, État…) de la part de certains. Comment pouvaient-ils trouver des financements pour la Ligue dans ces conditions sans aucune aide de leurs prédécesseurs ?

 

Ont-ils fait des erreurs de gestion ? Vraisemblablement puisque MM. Fontaine et Razafinarivo ont été condamnés par la justice française. Mais j’ai en tout cas trouvé admirable la réaction et la lettre transmise par M. Nelson Fontaine suite à ce jugement, pleine d’une émotion et d’une sincérité que je respecte et qui l’honore.

 

On peut d’ailleurs tirer deux conclusions de ce jugement :

 

1) Un homme ou un club ne peut plus prendre seul la charge de la Ligue et de la gestion de ses compétitions, comme cela a pu être le cas par le passé, surtout si, par la suite, ses successeurs intentent des actions judiciaires contre lui et les personnes qui l’épaulent. Je trouve ces actions judiciaires regrettables. La haine et la rancoeur sont des motivations dangereuses.

 

2) Ce jugement et cette plainte cherchaient aussi à éliminer sportivement celui qui a fait du club de La Cressonnière l’un des plus grands clubs de tennis de table du département, avec le palmarès le plus fourni de ces dernières décennies. À quelques mois des Jeux des Îles 2023, n’est-ce pas un peu dangereux? 


Voilà en quelques mots ce que l’on peut retenir de cette année 2022. Certains auront peut-être de meilleures idées que moi. Les commentaires leur sont ouverts. 
Bonne année 2023 !


21/01/2023
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